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Bien s’adapter à la vie étudiante au Québec

Témoignage de Bertille, étudiante à HEC Montréal

vie étudiante au québec

Une région francophone, avec une vie étudiante très différente

Le Québec a beau être une région francophone en Amérique du Nord, j’ai remarqué, depuis mon arrivée à HEC Montréal, beaucoup de façons de faire, de vivre et de consommer, qui sont très différentes de la France. Voici le récit de ma vie étudiante au quotidien.

Tout d’abord, bien qu’au Québec on parle français, le vocabulaire diffère beaucoup. Par exemple, les repas n’ont pas les mêmes noms : le petit-déjeuner est le « déjeuner » ; le déjeuner est le « dîner » ; le dîner est le « souper » ; ou encore « bonjour » signifie bonne journée et pour dire bonjour il faut dire « allô » au Québec, et bien d’autres mots de vocabulaire changent ! Il m’a donc fallu faire attention aux mots que j’employais de temps en temps pour être sûre de me faire comprendre. Puis, toujours dans le domaine de la langue, au Québec, le tutoiement est très facile et normal ! Cela peut surprendre au début mais à titre d’exemple, les étudiants tutoient leurs enseignants.

Se nourrir au Québec

Une autre différence que j’ai pu observer entre la France et le Québec est la nourriture et la cuisine. Même si l’on trouve des restaurants aux ingrédients plus raffinés, le Québec se situe en Amérique du Nord et leur nourriture, ainsi que leur cuisine, est très américanisée en général. Puis, lorsque l’on fait ses courses, il faut prendre en compte les taxes qui ne sont pas comprises sur les prix affichés en supermarchés. Les taxes au Québec sont d’environ 15% (5% de taxes fédérales et environ 10% de taxes provinciales, c’est-à-dire québécoises) et cela est à prendre en compte partout où l’on achète quelque chose au Québec, que ce soient le shopping, les activités, les restaurants… Les prix sont la plupart du temps affichés hors taxes.

Par ailleurs, concernant les restaurants, au Québec, comme en Amérique du Nord en général, le pourboire est obligatoire, ce qui est une importante différence avec la France. En général, il représente 10% de la facture mais c’est assez libre surtout quand on est étudiant ! En évoquant les restaurants, au Québec ils mangent assez tôt en comparaison à la France – vers 11h30 pour le déjeuner et vers 18h30 pour le dîner – donc les restaurants ferment tôt généralement tout comme les magasins.

Le quotidien d’une étudiante québécoise

Une autre différence que j’ai trouvé majeure par rapport à la France, ce sont les pharmacies. En effet, lorsqu’en France une pharmacie est un endroit où l’on trouve un pharmacien et des médicaments, au Québec, on y trouve un pharmacien, des médicaments mais aussi une épicerie, des cosmétiques, etc. En ce qui concerne l’immobilier, au Québec, les logements ne sont pas donnés en m2 mais en pièces. Par exemple, un 3 pièces ½ est un appartement qui contient une chambre, un salon et une cuisine et le ½ représente une salle de bain avec toilettes.

Enfin dans la rue, j’ai pu également observer plusieurs différences avec la France. Au Québec, si le feu piéton est rouge et qu’il n’y a aucune voiture qui arrive, ils attendent tout de même que le feu passe au vert pour traverser et cela est très mal vu de traverser lorsque le feu est encore rouge. Ensuite, pour attendre le bus ou le train, il faut faire la queue puis rentrer un par un.

Finalement, bien que le Québec soit francophone, j’ai observé de nombreuses différences avec la France, auxquelles, pour certaines je me suis habituée et d’autres avec lesquelles j’éprouve plus de difficultés…

Les études de Bertille à HEC Montréal

La question de la solitude revient souvent lors de nos entretiens avec nos étudiants et leurs parents. En réalité les étudiants internationaux ne sont jamais seuls. Pour le soutien moral il y a les ami.es que vous venez de rencontrer, et les universités qui ont à disposition plusieurs services ou dispositifs pour aider les étudiants à s’acclimater à leur nouvel environnement. Aujourd’hui on a interrogé Bertille fraichement arrivée à Montréal qui revient sur la solitude qu’elle a rencontrée, mais surtout surmontée !