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Choix des spécialités au Bac et études à l’étranger

Quelles matières choisir pour intégrer les universités étrangères ?

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Avec la réforme récente du Baccalauréat, l’arrivée des matières de spécialité est venue chambouler les réflexions en matière d’orientation scolaire. Il est désormais possible d’approfondir certaines matières et d’en abandonner d’autres, ce qui peut avoir un impact sur vos perspectives universitaires post-bac. En effet, l’étude de matières précises au lycée est parfois un prérequis pour accéder à certaines filières. Qu’en est-il des spécialités au Bac et des études à l’étranger ?

Quelle est l’importance réelle du choix des spécialités ?

La réponse à cette question dépend largement de ce que vous souhaitez étudier et du système éducatif auquel vous aspirez. En réalité, pour l’écrasante majorité des programmes, le choix des spécialités importe peu. Quelle que soit votre sélection de matières, vous pourrez rejoindre une formation universitaire à l’étranger et, bien souvent, la simple obtention du Bac suffit à remplir les conditions d’admissibilité.

Cela se complique dès lors que vous souhaitez étudier quelque chose qui intègre une part de mathématiques. Pendant plusieurs années, il était possible d’abandonner complètement les mathématiques en 1ère et Terminale. Ceci aura pénalisé les étudiants à la recherche d’une poursuite d’études dans des domaines tels que le commerce, la communication, l’économie ou même l’éducation, par exemple. En effet, sans mathématiques, vous pouvez ne pas remplir les prérequis de base pour l’accès à ces formations. Le ministère ayant fait volte face en réintégrant les mathématiques au programme obligatoire, cette problématique n’est plus d’actualité.

Mathématiques, toujours les mathématiques…

Aujourd’hui, si vous souhaitez étudier quelque chose avec un volet quantitatif, alors l’enjeu est plutôt de déterminer si vous allez faire des mathématiques “standard”, “expertes” ou “complémentaires”. Il est important de vous reporter aux conditions d’accès des formations pour voir si quelque chose est précisé à ce sujet. Par exemple, certaines universités n’acceptent pas les maths complémentaires pour l’accès à leurs programmes.

Pour choisir les bonnes spécialités, il est nécessaire de réfléchir, dès la classe de 2nde, aux éventuelles poursuites d’études. Sachez qu’il existe des aides pour vous assister à faire les bons choix. Le cabinet Ton Avenir, par exemple, est spécialisé dans l’orientation scolaire et saura vous aiguiller à ce sujet de manière précise.

Les bons choix à l’étranger en fonction de vos spécialités

Chez Study Experience, nous vous accompagnons dans toutes les étapes de votre projet d’études à l’étranger. Depuis l’orientation initiale et l’identification des programmes, jusqu’à votre départ, en passant par l’élaboration et l’optimisation des dossiers de candidature.

Place à la stratégie dans vos choix ?

Le fait qu’il soit désormais possible de choisir des spécialités ouvre la porte à toute une série de réflexions stratégiques en lien avec la poursuite d’études. Est-ce que telle matière sera mieux perçue par les admissions ? Ai-je plutôt intérêt à privilégier des spécialités dans lesquelles j’ai plus de chances d’avoir une bonne note ?

Clairement, si vous souhaitez faire des études de biologie postbac, il vaut mieux avoir pris la spécialité biologie en 1ère et Terminale. La réflexion est la même si vous vous destinez à une formation en sciences politiques (spécialité géopolitique), en ingénierie (physique), ou encore à des études artistiques (arts). Quelque part, le choix de la matière à ce niveau ne doit pas être si compliquée : faites ce qui vous intéresse, tout simplement.

Si vous ne savez pas encore ce que vous souhaitez étudier et que vous aimeriez garder un maximum de portes ouvertes après le Bac, alors c’est surtout la spécialité mathématiques qu’il faut garder dans votre arsenal. Cette matière peut-être demandée pour des filières très différentes et pas forcément liées aux sciences.

Il vaut mieux privilégier des spécialités dans lesquelles vous êtes confiant d’obtenir de bonnes notes car les universités étrangères s’appuient plus que tout sur le dossier académique. Plus vos notes seront bonnes, plus vos chances d’admission sont élevées. Cette stratégie a toutefois ses limites aussi. Premièrement, il se peut qu’une spécialité soit nécessaire pour rejoindre la formation ciblée, auquel cas vous devez la garder, même si vous n’êtes pas certain d’avoir une bonne note. Par ailleurs, certaines universités très sélectives attendent de la part des étudiants qu’ils prennent les options les plus difficiles. Aux yeux de ces quelques établissements, l’idée de choisir des cours “plus faciles” serait mal comprise.

Que faire si je n’ai pas les bonnes spécialités ?

Pas de panique ! Comme bien souvent, pour tout problème se trouve une solution. Que faire, par exemple, si vous vous destinez à des études de commerce mais que l’université exige une option mathématiques que vous aviez abandonnée ? Ou alors vous voulez faire médecine mais vous n’avez pas gardé la spécialité SVT ? La solution s’appelle Foundation Year.

La foundation year est une année préparatoire accessible postbac, qui permet justement de combler les apprentissages qu’il vous manque. Vous pourrez ainsi intégrer les universités ciblées dans un deuxième temps, en ayant eu aussi une année sous le coude pour vous familiariser avec la méthodologie universitaire et faciliter votre intégration.

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